Pour réaliser une telle structure M-Z, deux approches sont possibles
: soit les longueurs géometriques
et
des bras de l'interféromètre
sont égales et les constantes de propagation
et
différentes; soit
les longueurs sont différentes et les constantes de propagation
égales. Dans le premier cas, l'asymétrie peut être
obtenue par effilage adiabatique de l'un des bras, auquel cas l'intervalle
spectral est limité par l'élongation. En gardant une longueur
raisonnable pour le composant (
cm) nous avons obtenu un intervalle
nm et considérons que la limite de cette technique est de
nm [30]. Le résultat expérimental
est montré à la figure 6.6.
La deuxième technique, avec une différence de longueur de
l'ordre de 0,7 mm, nous avons obtenu
nm (voir figure 6.7), qui pourrait
être encore diminué en utilisant des différences de
longueur plus grandes. Cette dernière technique est donc prometteuse
pour une densité de multiplexage arbitraire bien qu'elle donne lieu
à des encombrements a priori plus grands (
cm) et par conséquent une stabilité médiocre. Il faut
aussi noter que pour une performance maximale, un interféromètre
de M-Z requiert deux coupleurs 3 dB identiques et indépendants de
la longueur d'onde; sinon, la transmission ou/et l'isolation peuvent être
affectées.
Figure 6.6: Réponse spectrale d'un interféromètre Mach-Zehnder utilisé en multiplexeur. Le déphasage est créé par effilage adiabatique de l'un des deux bras.
Figure 6.7: Réponse spectrale d'un interféromètre
Mach-Zehnder utilisé en multiplexeur. Le déphasage est créé
par une différence de longueur des deux bras.