Figure 6.3: Réponse spectrale d'un coupleur achromatique.
Le rapport de couplage est ()%
de 1250 à 1600 nm.
Figure 6.4: Réponse spectrale d'un coupleur achromatique.
Le rapport de couplage est ()%
de 1280 à 1320 nm et de 1520 à 1560 nm.
Lorsque les coupleurs d'une structure M-Z telle que celle de la figure
6.1 ne sont pas trop différents,
la différence est de
loin moins affectée par une variation de longueur d'onde que
et
eux-mêmes. En particulier,
il est possible, en jouant sur les paramètres de fabrication, de
faire deux coupleurs avec
, correspondant
à un nombre de cycles différents, mais avec la même
période spectrale sur un domaine donné. Alors que
et
varient avec la longueur
d'onde, la différence
en est alors indépendante. De plus, comparé à
et à
, le déphasage
,
lorque fixé à la valeur
,
est pratiquement indépendant de la longueur d'onde. Le rapport de
couplage, qui dépend alors de la différence
,
peut être choisi de façon arbitraire. Des résultats
expérimentaux relatifs aux rapports 52,5 / 48,5 et 5 / 95 sont montrés
sur les figures 6.3 et
6.4
respectivement.
Remarques :
Figure 6.5: Réponse spectrale d'un multiplexeur fait d'une structure M-Z soustractive pour les amplificateurs à l'erbium.
Les structures soustractives peuvent aussi être employées
dans les multiplexeurs à base de coupleurs peu étirés.
Dans ce cas, la structure M-Z élargit la bande passante autour de
la grande longueur d'onde (1550 nm dans l'exemple de la section 5.3.2)
sans affecter la transmission plate aux petites longueurs d'onde. C'est
une autre application des coupleurs peu étirés. En choisissant
autour de 1550 nm (par exemple,
et
) alors que
,
on peut élargir la bande passante des coupleurs multiplexeurs autour
de 1550 nm. La figure 6.5 montre un
résultat expérimental. La largeur de bande, deux fois plus
grande que celle d'un coupleur unique montrée à la figure
5.7, peut être exploitée
dans l'application des amplificateurs à fibre dopée à
l'erbium.