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champ tournant : |
en savoir plus sur les moteurs
Moteur à courant continu (universel)
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Le moteur ionique fonctionne en faisant transiter un plasma (gaz ionisé très chaud -
10 millions de degrés ) à travers un tube fini en tuyère. L'ionisation du gaz - de
l'hydrogène - permet de séparer les électrons des ions. Ceux-ci sont ensuite propulsés
à des vitesses entre 50 et 300 km/s. Des champs magnétiques sont utilisés pour
canaliser le plasma dans le moteur et à la sortie pour contrôler la vitesse d'éjection.
Pour chauffer le plasma il faut environs 10 MW par moteur. Cette puissance peut être
fournie par un réacteur nucléaire à l'uranium.
L'utilisation d'un tel moteur est a réserver pour des vols interplanétaires.
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Construction :
un
Fonctionnement électrique:
Les bobines - alimentées en alternatif triphasé - produisent chacune un flux
magnétique dont la résultante est un champ magnétique tournant (voir ou
sur le champ tournant). Ce flux coupe les conducteurs du rotor
et y induit un courant qui lui-même engendrera un flux
magnétique induit. Un effet dynamique se crée entre les deux flux et entraîne la
mise en rotation du rotor. Ce type de moteur peut donc démarrer seul.
Le rotor ne peut jamais atteindre la vitesse synchrone (vitesse de rotation du champs
tournant) car il n'y aurait plus de variation de flux dans les conducteurs rotoriques.
Lors du démarrage, un grand courant est absorbé au réseau. Pour en limiter la grandeur, on peut faire:
La plaquette du moteur doit comporter les indications suivantes:
Puissance mécanique
tensions et couplage : par exemple 230/ 400 D/Y ou 400/690 D/Y
courant de ligne pour chacun des couplages
cos phi pour chacun des couplages
vitesse de rotation.en tours par minute
Les autres grandeurs S, Q, rendement, courant et tension de phase se calcul à partir de
ces éléments.
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Le frein à contre-courant est simplement l'alimentation du stator en croisant 2 fils
d'alimentation. Ceci change le sens du champ tournant
(voir ou
sur le champ tournant), induisant des courants de sens contraire
dans le stator et donc une force induite de sens opposé au sens de rotation actuel. Le
moteur est donc freiné.
Attention, si on laisse l'alimentation du frein après l'arrêt du moteur, ce dernier va
redémarrer en sens inverse.
Dans ce cas de freinage, il faut une source de tension continue. Après déconnexion de
l'alimentation, le stator est alimenté avec le courant continu ( un pôle sur un
enroulement U1et l'autre sur les deux autres V1 et W1) Il produit un champ magnétique
fixe dans le moteur. Les conducteurs du rotor coupe les lignes de force magnétique. Une
force induite prend naissance sur le rotor; son sens et tel qu'elle s'oppose à tout
déplacement du rotor. Ce dernier est donc ralenti, puis bloqué dans sa position
d'arrêt.
choisir un autre moteur ou retour aux
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Les moteurs de petites puissances (moins de 1kW) peuvent être alimentés
en monophasé si l'on raccorde un condensateur entre l'un des
conducteurs et la borne libre du bornier d'alimentation. L'inversion du sens de rotation s'obtient en raccordant le condensateur soit sur un pôle d'alimentation soit sur l'autre( soit en W1 et V1, soit entre W1 et U1) Le couplage - étoile ou triangle - est à choisir en fonction de la plaquette du fabriquant. note : la puissance en monophasée n'est que de 60% de celle en triphasé. |
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Le choix du condenssteur est quelque chose qui présente une grande difficulté. Un professionnel devra faire plusieurs essais pour déterminer la capacité du condensateur selon le fonctionnement du moteur. Le quidam pourra prendre comme référence une valeur (approximative) de 8,2 microfarad par 100W de puissance avec une tension d'alimentation de 230 V. Cette valeur doit être divisée par 3 si la tension est de 400 V. Si le couple n'est pas suffisent, on procéde à des essais avec des capacités plus importantes.
Attention, il ne faut pas confondre ce moteur avec un moteur
monophasé à deux enroulements qui fonctionne aussi avec un condensateur.
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Les moteurs à plusieurs vitesses peuvent être réparti en deux groupes:
- moteur à plusieurs enroulements - ces moteurs ont plusieurs stators pour un seul
rotor (le nombre de paire de pôle est différent pour chaque stator.
- moteur à demi-bobine
(PAM ou Dalhander) ce dernier est caractérisé par un rapport de deux de ses vitesses
- selon le couplage que l'on fait (triangle série pour la petite vitesse ou étoile
parallèle pour la grande) on double le nombre de paire de pôles du stator, variant ainsi
la vitesse de son champ tournant.
note : On peut également faire varier la vitesse de rotation d'un moteur triphasé
en utilisant un convertisseur de fréquences.
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Construction : moteur à rotor à aimant permanent ( petite puissance) ou à rotor bobiné, sur l'axe du rotor bobiné, présence de 2 collecteurs. | Voir tourner le moteur synchrone :
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vitesse de rotation égale ou sous multiple entier de la vitesse du champ tournant;
plus le nombre de paire de pôles est important, plus la vitesse diminue;
plus le nombre de paire de pôles est important, plus le pas polaire est petit;
minimum 5 bornes pour un rotor bobiné
exemple pour un moteur alimenté à 50 Hz
nombre de paire de pôles |
1 |
2 |
3 |
5 |
10 |
pas polaire en degré |
180 |
90 |
60 |
33 |
18 |
vitesse du champ tournant en s-1 |
50 |
25 |
16.6 |
10 |
5 |
vitesse du rotor en tours/minute 50 |
3000 | 1500 | 1000 | 600 | 300 |
Caractéristique électrique:
Alimentation du stator en triphasé alternatif;
alimentation du rotor en courant continu; (peut être pris d'une dynamo en bout d'arbre);
machine réversible en alternateur synchrone.
récepteur capacitif lorsqu'on surexcite le rotor.
Lorsqu'elles sont alimentées, les bobines réparties sur la périphérie du moteur (le
stator) engendrent des flux magnétiques variables
en intensité et en sens. La résultante des flux s'appelle le champ tournant (voir ou
sur le
champ tournant). Cette résultant tourne à une vitesse dépendant de la fréquence du
réseau et du nombre de paires de pôles (paires de bobines statoriques) selon la relation
:
n = f / p [s-1] = [s-1]
/[-]
Lorsqu'on alimente l(es) ' enroulement (s) du rotor en courant continu (par le deux
collecteurs), la polarité magnétique ne change pas par rapport à l'arbre du moteur. Ces
pôles magnétiques vont "crocher" sur les pôles du champ tournant - donc avoir
exactement la même vitesse de rotation - et entraîner avec lui le rotor. En cas de
surcharge mécanique, le rotor ne pourra plus tourner à sa vitesse nominal et
"décrochera" (il s'arrêtera).
Le moteur synchrone ne tournant qu'à la vitesse du champ tournant, n'a pas une
accélération suffisamment élevée et doit par conséquence être amené à une vitesse
proche de sa vitesse nominal par un moyen auxiliaire (moteur auxiliaire, fonctionnement en
asynchrone au démarrage, rémanence du rotor + dynamo en bout d'arbre, entraînement
mécanique).
exemples d'utilisation: (avec des commandes à ondulateurs à thyristor- pour des
puissances > 1000 kW)
T.G.V. Atlantique , propulsion de gros navire, malaxeur (industrie chimique), circulateur
(centrale nucléaire)
Le moteur synchrone sert é transformer de l'énergie électrique en énergie
mécanique.
L'alternateur synchrone sert à transformer de
l'énergie mécanique en énergie électrique.
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dS_de_M