.
code des couleurs, construction, couplage, comportement thermique (coéficient de température), comportement en fréquences
Définitions
Le terme "résistance" est utilisé autan pour décrire l'opposition faite au
passage du courant par un fil (on parle de la résistance d'un fil.) que pour nommer un
élément (dipôle) qui en électricité ne crée pas de déphasage courant - tension;
dont la puissance absorbée ne change pas pour une alimentation continue ou alternative de
même valeur (appelé parfois résistor).
Lorsqu'on parle de la résistance d'un fil, sa valeur est définie par la résistivité du matériau de l'âme de ce conducteur, sa longueur et sa section.
R = r * longueur / section [W]
Sa puissance est toujours une puissance active .
donc le produit UR . IR = UZ
. IZ . cos f. [W]
En électronique les résistances sont de petits cylindres de différents diamètres selon la puissance sur lesquels sont inscrits des cercles de couleurs. Ces couleurs permettent de connaître la valeur de la résistance ainsi que sa tolérance.
Ainsi une résistance qui a des bandes de couleurs "bleu - rouge - jaune - brun"
indique une résistance comprise entre 613 800 et 626 200 ohms (620 000 ohms ± 1 %)
Les résistances bobinées (de quelques ohms à quelques milliers dohms) sont constituées dun fil en alliage (nickel-chrome ou cuivre-nickel pour des résistances de haute précision à faible coefficient de température) enroulé sur un support isolant en céramique ou en matière plastique.
- La valeur de la résistance équivalente de plusieurs résistances placées en série est égale à la somme des valeurs de chacune des résistances.
Réquivalent = R1 + R2
+ R3 + ..... + Rn( [W]
unité : l'ohm)
note : un couplage série est un couplage de deux (ou plus)
composant relies électriquement sans nuds entre eux ( sur la même branche).
- La valeur de la résistance équivalente de plusieurs résistances
placées en parallèle est égale à l'inverse de la somme des inverses
des valeurs de chacune des résistances.
Réquivalent = 1/ (1/R1 + 1/R2 + 1/R3 + ..... + 1/Rn) [W]( unité : l'ohm)
note : un couplage parallèle est un couplage de deux (ou
plus) composant reliés à chacune de leurs extrémités aux mêmes potentiels ( au mêmes
nuds).
note 1 : Dans ce cas la valeur de la résistance équivalente est
plus petite que n'importe quelle valeur de résistance faisant partie du couplage.
note 2 : Pour ce couplage, il est préférable d'utiliser la conductance des
résistances car la conductance équivalente est égale à la somme des conductances.
Géquivalent = G1 + G2
+ G3 + ..... + Gn [S]
( unité : le siemens - S)
- Lorsqu'on ne peut pas transformer un circuit mixte en couplage parallèle ou série , on peut utiliser les transformations étoile - triangle ou triangle - étoile ( circuit monophasé avec 3 nuds de connections).
Lors d'une variation de température, la valeur de la résistance est modifiée. (par exemple : la résistance du filament d'une ampoule est petite à température ambiante et elle est environs 10 fois plus élevée à la température de fonctionnement - env. 2800 degrés). Lorsque le composant présente de forte variation de sa résistivité, on parle alors de CTN ou de CTP. | La variation de la résistance est due à une variation de la résistivité. Celle-ce est presque toujours positive. C'est à dire qu'une augmentation de la température entraîne une augmentation de la résistivité. Lorsque cette variation est presque linéaire (constante quelque soit la température) - ce qui n'est pas le cas des CTN et CTP - on utilise un facteur de correction nommé coefficient de température (alpha). |
Habituellement, on l'utilise directement avec la résistance ce qui nous donne comme formules :
variation de la résistance Résistance à chaud |
DR20°C
. a . (q2 - q1) [W]
( q
= température D = différence)) Rchaud =R20°C + R20°C . a . (q2 -q1) = R20°C . (1+ a . (q2 -q1)) [W] |
A très basse température, les métaux purs (0K ou -273 °C-) perdent leur résistance électrique.
La recherche à permis de trouver des alliages métalliques (par exemple le niobium) qui est supraconducteur à "seulement" -250°C. A la fin du siècle passé (env. 1980-1990), ont fait des alliages d'oxydes qui peuvent travailler à -190°C -ce qui est la température de l'azote liquide et donc permet de diminuer le coût .
On admet que la valeur de la résistance ne change pas si la fréquence varie. Toutefois, pour des fréquences très élevées (MHz, GHz), on constate un effet pelliculaire ( les électrons libres sont repoussés en périphérie du conducteur) ce qui diminue la surface de conduction et augmente donc la résistance.
Dans les têtes de télé réseaux, les conducteurs ( guides d'ondes) sont creux.
Définition
Une inductance est un effet électromagnétique - l'induction et la self
induction - dans un appareillage électrique (conducteurs, bobine, etc..). Son symbole est
L et son unité H.
L'inductance présente une réactance d'induction - qui est sa valeur ohmique -
lorsqu'elle est alimentée par une tension électrique. Cette réactance a comme
particularité de créer un déphasage courant - tension de 90 degrés.
Dans une inductance le courant est en retard
par rapport à la tension.
La réactance d'induction (Xl) dépend de la vitesse de variation du flux magnétique, sa valeur dépend donc directement de la fréquence.
Xl = 2 . p . f . L [W]
On peut en conclure qu'à une fréquence nulle (tension continue lisse) Xl
= 0 ohm et que plus la fréquence augmente, plus sa valeur ohmique augmente.
Ci-dessous la caractéristique de Xl
en fonction de la fréquence (pour L = 1 mH).
Sa puissance est toujours une puissance réactive donc le produit Ql =UX . IX = UZ . IZ . sin f [var]
note : Une bobine n'est jamais une inductance pure donc elle se modélise avec une résistance et une inductance pure placée en série. Son impédance sera donc la somme vectorielle (ou géométrique) de sa résistance et de sa réactance d'induction.
Attention: lors d'une mesure à l'ohmmètre d'un bobinage, la valeur
mesurée est sa résistance et non son impédance.
Couplage de réactances d'induction pures
- La valeur de la réactance d'induction équivalente de réactances d'induction placées en série est égale à la somme des valeurs de chacune des réactances.
Xl équivalent = Xl 1
+ Xl 2 + Xl 3 + ..... + Xl
n [W] ( unité : l'ohm)
- La valeur de la réactance d'induction équivalente de réactances
d'induction placées en parallèle est égale à l'inverse de la somme des inverses des
valeurs de chacune des réactance d'induction.
Xl équivalent =
1/ (1/ Xl 1 + 1/ Xl 2 + 1/ Xl
3 + ..... + 1/ Xl n) [W]( unité : l'ohm)
note 1 : Dans ce cas la valeur de la réactance d'induction
équivalente est plus petite que n'importe quelle valeur de réactance d'induction faisant
partie du couplage.
La loi d'ohm exprime le rapport qu'il existe entre la tension, le courant
et l'impédance (résistance si alimenté en tension continue) soit :
Z=U/I [W] U=Z*I [V] I=U/Z [A]
Ces différents rapports sont valables pour les circuits à courant
continu et les circuits alternatifs monophasés. Toutefois on peut très bien - et c'est
vivement recommandé de le faire - adapter ces rapports à tous les circuits à impédance
( voir circuits RL , RC et RLC)
avec, de manière générale, les rapports suivant:
R = UR / IR [W] (avec UR =
tension aux bornes de la résistance et IR = intensité du (vecteur)
courant à travers cette même résistance)
Xc = Uxc
/ Ixc [W] (avec Uxc = tension
aux bornes de la réactance de capacité et Ixc =
intensité du (vecteur) courant à travers ce même élément)
Xl = Uxl
/ Ixl [W] (avec Uxl = tension
aux bornes de la réactance d'induction et Ixl = intensité
du (vecteur) courant à travers ce même élément)
Dans un circuit composé de deux impédances en
série, cette loi nous permet de définir un diviseur de tension:
Soit Z1 et Z2 en série raccordés
à une source de tension U continue.
le courant vaut : I= U / (Z1+Z2)
[A]
la tension aux bornes de Z1 vaut : U1
= Z1*I1 soit U1
= Z1 * U / (Z1+Z2)
[V]
la tension aux bornes de Z2 vaut : U2
= Z2*I2 soit U2
= Z2 * U / (Z1+Z2)
[V]
voir les calculs selon la loi d'ohm...
Dans les circuits RL nous allons voir d'abord le couplage RL série puis le couplage RL parallèle
Le circuit RL série est composé d'une résistance purement ohmique et
d'une inductance (self, bobine, enroulement de moteur, etc.) pure. A noter qu'une
inductance non pure se modélise avec un circuit RL série dont la résistance est celle
du fil constituant la bobine. Pour plus de renseignements à ce sujet, revoir la théorie
des inductances
Le circuit RL série a une caractéristique globale pour laisser bloquer le courant qui se nomme impédance.
Principales caractéristiques de ce montage:
- le courant est le même pour les trois éléments - R, Xl,Z
- les tensions sont différentes:
a) Ur est en phase avec I
b) Ul est en avance de 90
degrés par rapport à I
c) Uz - aussi tension
d'alimentation - présente un décalage compris entre 0 et 90 degrés.
- le circuit est dit inductif.
Le calcul de l'impédance de ce montage peut se faire soit en utilisant le rapport
Z = Uz/Iz
[W]
soit avec Pythagore Z= ( R2 + Xl2
) 0,5 [W]
(note puissance 0,5 = racine carré de..)
note: Les distributeurs d'énergie électrique imposent des valeurs minimales du cos f. Pour améliorer ce facteur, il faut compenser l'énergie inductive
par de l'énergie capacitive fournie par des condensateurs (pour
les "petits récepteurs - p. ex. armature TL) ou par des moteurs
synchrones surexcités (pour les réseaux de distribution).
![]() |
exercices |
![]() |
Le circuit RL parallèle est composé d'une résistance purement ohmique
et d'une inductance (self, bobine, enroulement de moteur, etc.) pure. A noter qu'une
inductance non pure se modélise avec un circuit RL série dont la résistance est celle
du fil constituant la bobine. Pour plus de renseignements à ce sujet, revoir la théorie
des inductances
Le circuit RL parallèle a une caractéristique globale pour laisser bloquer le courant qui se nomme impédance.
Principales caractéristiques de ce montage:
- la tension est la même pour les trois éléments - R, Xl,Z
- les courants sont différents:
a) Ir est en phase avec U
b) Il est en retard de 90
degrés par rapport à U
c) Iz - aussi tension
d'alimentation - présente un décalage compris entre 0 et 90 degrés.
- le circuit est dit inductif.
Le calcul de l'impédance de ce montage peut se faire soit en utilisant le rapport
Z = Uz/Iz [W]
soit en utilisant Pythagore (voir graphique ci-dessus). Attention dans ce cas, il ne faut
pas oublier que chaque côté représente l'inverse des grandeurs ohmiques: c'est à dire
1/R, 1/X et 1/Z. Il est souvent plus simple de calculer les courants dans la résistance
et dans l'inductance, puis avec Pythagore Iz et finalement Z avec
Uz/Iz.
Note: le cos f dans ce couplage = Z/R.
Pour le calcul des puissances active, apparente et réactive, il faut utiliser les formules suivantes :
formules à partir des éléments | formules générales monophasées | formules générales triphasées ( équilibré) |
P = Ur
. Ir [W] Q = Ux . Ix [var] S = Uz . Iz [VA] |
P = U . I
. cos f [W] Q = U . I . sin f [var] S = U . I [VA] |
P = U . I .
cos f .30,5 [W] Q = U . I . sin f .30,5 [var] S = U . I .30,5 [VA] |
note : puissance 0,5 => racine carré de
L'impédance permet d'exprimer les caractéristiques d'un récepteur. Ce
dernier peut être composé d'un seul élément (p. ex. une résistance R, une inductance
L ou d'un condensateur - défini par sa capacité C ) ou d'une combinaison de plusieurs de
ces éléments couplés soit en série soit en parallèle, soit encore dans un couplage
mixte.
L'unité de l'impédance s'exprime en ohm [W].
Sa caractéristique est non seulement de limiter la quantité de courant mais aussi
d'indiquer le déphasage courant - tension (angle f). Dans un circuit alternatif, le cos f
est également le facteur de puissance.
Pour calculer la valeur d'une impédance il faut :
- soit connaître la tension à ses bornes et le courant qui la traverse - l'on applique
alors la loi d'ohm c'est à dire Z = Uz
/ Iz
- soit connaître la valeur et le couplage de chacun de ses constituants - l'on fait alors
soit l'addition vectorielle (géométrique) des valeurs ohmiques de ces constituants dans
le cas d'un couplage série,
- soit l'addition vectoriel (géométrique) de l'inverse des valeurs ohmiques de ces
constituants dans le cas d'un couplage parallèle.
Pour déterminer l'angle f, on utilise les
rapports trigonométriques sinus, cosinus, ou tangente :
- soit des valeurs ohmiques de ces constituants dans le cas d'un couplage série,
f = arcos (R/Z)
ou f = arcsin ((Xl-Xc)/Z)
ou f = arctg ((Xl-Xc)/R)
- soit de l'inverse de ces valeurs dans le cas d'un couplage parallèle.
f = arcos (Z/R)
ou f = arcsin ((1/Xc-1/Xl)*Z)
ou f = arctg ((1/Xl-1/Xc)*R)
Pour plus détails, voir les circuits RL, les circuits RC, les circuits RLC ou les
filtres.
Dans les circuits RC nous allons voir d'abord le couplage RC série puis
le couplage RC parallèle.
Le circuit RC série est composé d'une résistance (purement résistive) et d'une
capacité (condensateur) pure. A noter qu'un condensateur non pur se modélise avec un
circuit RC série . Pour plus de renseignements à ce sujet, revoir la théorie des condensateurs
Le circuit RC série a une caractéristique globale pour limiter le courant qui se nomme impédance.
Principales caractéristiques de ce montage:
- le courant est le même pour les trois éléments - R, Xc,Z
- les tensions sont différentes:
a) Ur est en phase avec
I
b) Uc est en retard de 90
degrés par rapport à I
c) Uz - aussi tension
d'alimentation - présente un décalage compris entre 0 et 90 degrés.
- le circuit est dit capacitif.
Le calcul de l'impédance de ce montage peut se faire soit en utilisant le rapport
Z = Uz/Iz
soit avec Pythagore Z =
( R2 + Xc2 )0,5
![]() |
exercices |
![]() |
Le circuit RC parallèle est composé d'une résistance purement ohmique
et d'une capacité (condensateur) pur.
Le circuit RC parallèle a une caractéristique globale pour limiter le courant qui se nomme impédance.
Principales caractéristiques de ce montage:
- la tension est la même pour les trois éléments - R, Xc,Z
- les courants sont différents:
a) Ir est en phase avec U
b)Ic est en avance de 90 degrés par
rapport àU
c) Iz - aussi tension
d'alimentation - présente un décalage compris entre 0 et 90 degrés.
- le circuit est dit capacitif.
Le calcul de l'impédance de ce montage peut se faire soit en utilisant le rapport
Z = Uz/Iz [W]
soit en utilisant Pythagore (voir graphique ci-dessus). Attention dans ce cas, il ne faut
pas oublier que chaque côté représente l'inverse des grandeurs ohmiques: c'est à dire
1/R, 1/X et 1/Z. Il est souvent plus simple de calculer les
courants dans la résistance et dans l'inductance, puis avec Pythagore Iz
et finalement Z avec Uz/Iz.
Note: le cos f dans ce couplage = Z/R.
Pour le calcul des puissances active, apparente et réactive, il faut utiliser les mêmes règles quelque soit le couplage. :
P = Ur . Ir [W]
Q = Ux . Ix [VAr]
S = Uz . Iz [VA]
voir les puissances en triphasé.
La puissance active exprime la puissance réellement utile (par exemple: puissance d'un chauffage, d'une lampe, d'un moteur - celle qui est convertie en puissance mécanique)
La puissance apparente est celle que doit fournir le
distributeur pour alimenter l'ensemble des récepteurs. Elle est toujours plus grande que
la puissance active sauf si Z égale R, alors S
= P
La puissance réactive est une composante de la puissance
apparente (l'autre étant la puissance active). Elle est décalée de 90 degrés par
rapport à la puissance active. Elle exprime la puissance absorbée par des inductances
pures ou des condensateurs. Cette puissance n'est pas utilisable
dans la plupart des cas. Les distributeurs d'énergie en limite la quantité en imposant
un facteur de puissance ( cos f ) minimum. On peut améliorer
ce facteur en installant des condensateurs (par ex.:armature TL
capacitive, batterie de compensation,...). cette puissance n'est pas utile ni dans les
chauffages, ni dans les sources de lumière, ni dans les transformateurs d'énergie
(moteurs).
Pour le calcul des puissances active, apparente et réactive, il faut utiliser les mêmes règles quelque soit le couplage. :
puissance active: P = Ur . Ir
= R . Ir2= Ur2/ R = S
. cos f [W]
puissance réactive: Q = Ux . Ix =Z . Ix2
= Ux2 . X = S . sin f [var]
puissance active: S = Uz . Iz = Z
. Iz2= Uz2 /Z = (P2
+ Q2)0,5 [VA]
Dans un montage à plusieurs récepteurs on peut calculer les puissances ainsi:
- la
puissance active = la somme arithmétique des puissances actives :
P = P1+P2+ ... +Pn
- la puissance réactive = la somme algébrique des puissances
réactives :
Q = Q1 +- Q2 +- ..... +-
Qn
- la puissance apparente = la somme géométrique des puissances
apparentes : addition vectorielle ( utilisez dans ce cas Pythagore).