Dans la plupart des téléviseurs (sinon tous), la haute tension alimentant la seconde anode du tube, le focus et la G2 (parfois), est dérivée du circuit de balayage horizontal. Cette technique a été et l'est toujours actuellement pour des raisons commerciales. Si le balayage horizontal tombe en panne et brûle une ligne de luminophores, la haute tension disparait.
fonctionnement en règle générale :
Le transistor de balayage horizontal est passant lors du balayage d'une ligne. Le courant augmente de façon linéaire au primaire du transformateur THT. Le champ magnétique croît aussi de façon linéaire. Le transformateur THT possède un entrefer interne qui lui permet de se comporter comme un inducteur tant que le primaire est alimenté.
Le transistor de balayage horizontal est bloqué à la fin du balayage de la ligne. Le courant décroît rapidement. Le champ magnétique s'effondre, générant une impulsion haute tension au secondaire du transformateur. Le transformateur THT et les composants voisins (condensateurs, bobine de balayage) forment un circuit résonant. La forme d'onde idéale de la tension traversant le transistor de balayage horizontal durant le retour ligne est une simple demi-alternance, bloquée par une diode d'atténuation, pour éviter la destruction du transistor.
Le secondaire du transformateur THT est constitué d'une large bobine haute tension et d'un redresseur interne (le plus souvent), ou d'un enroulement intermédiaire suivi d'un tripleur interne ou externe. Consultez aussi le chapitre : Le tripleur
La capacité de l'enveloppe du tube cathodique suffit à filtrer les impulsions provenant du transformateur THT, créant ainsi une haute tension continue.
Un pont diviseur haute tension constitué de résistances de grande valeur génèrent la tension de quelques KV utilisée pour le FOCUS, et parfois celle de quelques centaines de Volts utilisée pour la G2. Souvent, ces tensions sont élaborées dans le transformateur THT. Il y a alors 2 potentiomètres : le FOCUS en haut et le G2 en bas.