TRAVAUX PRATIQUES
DE LABORATOIRE
Les dates prévues pour ces travaux pratiques de laboratoire sont communiquées avec le programme du semestre. Ces manipulations correspondent à la période allant de la rentrée à Noël, la période allant de Noël à la fin du semestre étant consacrée à des projets d'électronique.
Nous prions les étudiants de noter leur numéro de groupe (1 ou 2), afin que les salles et les assistants aient une disponibilité suffisante.
PLAN DES NOTICES
TP1: ÉLECTROTECHNIQUE
-I
1.1. Oscilloscope et générateur de fonctions
1.2. Décibel-mètre (dB-mètre)
1.3. La source de tension continue
1.4. Théorème de Thévenin
TP2: ÉLECTROTECHNIQUE
-II
2.1. Multimètres
2.2. Fréquencemètre (Philips PM 2519)
2.3. Application : mesure d'un circuit RC
TP3: CIRCUITS RC
3.1. Cellule RC
3.2. Filtre RC passif passe-bande
TP4 - AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
- I
4.0. Introduction : l'amplificateur en boucle ouverte
4.1. L'amplificateur non-inverseur
4.2. L'amplificateur inverseur
4.3. L'intégrateur
4.4. Le sommateur
4.5. Redresseur sans seuil
TP5: DIODES A JONCTIONS
5.1. Mesure de la caractéristique statique
5.2. Mesure de la résistance différentielle
5.3. Caractéristique ID=f(UD)
5.4. Redressement et filtrage
5.5. Limiteur
5.6. Detecteur du signal le plus positif
5.7. Montage à photodiode
5.8. Redresseur double alternance
5.9. Redresseur à pont de Graetz
TP6: TRANSISTORS BIPOLAIRES
6.1. Circuit logique: inverseur à transistor bipolaire
6.2. Caracteristiques statiques d'un transistor bipolaire
6.3. Comparaison de la consommation des portes TTL et MOS
TP7: INTRODUCTION AUX SYSTÈMES
LOGIQUES COMBINATOIRES
7.1. L'opérateur NAND
7.2. Fonction logique
7.3. Analyse d'un système combinatoire
TP1:
ÉLECTROTECHNIQUE -I
1.1. Oscilloscope et générateur de fonctions
1.1.1. Générateur de fonctions
Sur le générateur de fonctions vous utiliserez principalement les fonctions suivantes :
- réglage de la fréquence (vernier et sélecteur
de gamme)
- réglage de l'amplitude de la composante alternative du signal.
- réglage de la valeur de la composante continue du signal (DC offset)
- sélection de la forme d'onde (sinus, triangle, carrée)
- Mettez le générateur en marche avec les valeurs suivantes
:
fréquence : 1 KHz
amplitude : position médiane du potentiomètre
DC offset : position médiane du potentiomètre
forme d'onde : sinus
- Ne modifiez plus ces réglages pour la suite de l'opération
1.1.2. Visionnement sur l'oscilloscope
- Branchez la sortie du générateur à l'une des 2 entrées de l'oscilloscope (canal X ou Y)
Amplificateur vertical
- Mettez l'oscilloscope en fonction et le sélecteur de l'entrée
choisie sur la position GND. Grâce à la commande "position"
de cette même entrée, centrez la ligne du spot sur l'écran.
La position de cette ligne correspond à la valeur 0 Volt (entrée
court-circuitée).
- Placez ensuite le sélecteur d'entrée en position DC et
observez l'effet des commandes suivantes :
- gain de l'amplificateur d'entrée (amplificateur vertical). Vous
devez voir le signal sinus.
- modifiez la valeur de la composante continue du signal en agissant sur
le générateur (DC offset) et observer.
- Faites le même essai lorsque le sélecteur d'entrée
est sur la position AC. Concluez.
Balayage horizontal
- Essayez les commandes suivantes :
commande de la vitesse de balayage (échelle des temps)
position (abscisse d'origine)
Synchronisation
- Essayez les commandes suivantes :
source de la synchronisation (interne, externe...)
niveau (trigger level)
Potentiomètres de calibration
ATTENTION ! ces potentiomètres
sont normalement toujours positionnés en bout de course, à
gauche ou à droite suivant le type d'oscilloscope (position "CAL.").
Dans le cas contraire, l'échelle du sélecteur de gain correspondant
(en Volts/cm ou seconde/cm) est décalibrée, c'est-à-dire
fausse (cette possibilité peut être utile, par exemple, pour
comparer la forme de deux courbes d'amplitudes différentes).
1.1.3. Commandes du générateur
- Votre générateur étant branché à
l'une des entrées de l'oscilloscope, observez l'effet des commandes
:
Fréquence (décade + vernier)
Forme
Amplitude
Atténuation
Composante continue (DC offset ; déjà vu)
1.2. Décidel-mètre (dB-mètre)
1.2.1. Rappel (voir Leçon III)
Le gain en général est défini comme le rapport de la grandeur de sortie sur celle d'entrée :
![]() |
|
En électronique, on a la situation suivante :
Lorsque l'on désire exprimer un signal en décibels, il faut se fixer une référence. Le multimètre Philips PM 2519 permet la mesure de tensions soit en volt, soit en décibel. La tension de référence est soit interne (0,775 V) soit fixée par l'utilisateur (possibilité de calibrage du 0 dB). La référence interne, utilisée principalement en téléphonie, correspond à la chute de tension aux bornes d'une résistance de 600 ohm dissipant 1 mW.
1.2.2. Mesure d'atténuation
- L'appareil étant en mode "décibel-mètre" (bouton dB/V), placez à son entrée un signal sinusoïdal d'amplitude crête à crête 1 V et sélectionnez ce niveau comme référence (bouton ZÉRO SET ON/OFF). Le multimètre mesure par la suite les tensions qui lui sont appliquées directement en dB par rapport à cette valeur.
- Calculez et mesurez la valeur affichée (en dB) pour :
un signal d'amplitude crête à crête de 0,5 V (moitié
de la référence)
un signal d'amplitude crête à crête de 10 V (10 fois
la référence).
- Vérifiez la justesse de vos prévisions.
1.3. La source de tension continue
1.3.1. Source flottante
On dispose d'une source flottante, c'est à dire que la tension se mesure entre les nœuds + et - (et non pas GND ou masse). Il est possible de choisir comme référence de tension (masse) du circuit n'importe lequel des deux nœuds + ou - de l'alimentation.
1.3.2. Mesure
- Mesurez la plage de réglage de la tension à vide.
Limitation de courant
Le potentiomètre de réglage du courant de court-circuit
permet de limiter à une valeur fixée à l'avance le
courant maximal que débitera la source de tension. Ce réglage
permet de protéger le circuit connecté aux bornes contre
un courant susceptible de le détruire en cas de mauvais fonctionnement.
1.3.3. Réglage de la tension et du courant maximum
- Réglez la tension à vide U0 = 5 V et le courant de court-circuit à I0 = 10 mA.
Pour ce dernier point, on place le potentiomètre de réglage du courant au minimum. On court-circuite la sortie de la source à l'aide d'un ampèremètre et on règle à 10 mA (à l'aide du même potentiomètre) le courant circulant dans l'ampèremètre.
- Représentez graphiquement la situation courant-tension
1.4. Théorème de Thévenin
1.4.1. Calcul du circuit équivalent
- Dans le circuit ci-dessous, rechercher le circuit équivalent de Thévenin du dipôle vu par la résistance RL (établir les valeurs analytiques et numériques de la source de tension et de la résistance série)
1.4.2. Vérification expérimentale
- Réaliser le montage du circuit original.
- Mesurer la tension aux bornes du dipôle (i.e.. aux bornes de RL)
pour deux valeurs différentes de RL, qu’il faut choisir
judicieusement.
- En déduire ensuite par calcul la valeur de la source et de la
résistance série du circuit équivalent de Thévenin.
- Comparer aux résultats calculés.
1.4.3. Calcul du circuit équivalent
- Appliquez le théorème de Thévenin pour trouver
la résistance équivalente.
- Déterminez la caractéristique de sortie U/I
1.4.4. Vérification expérimentale
- Vérifiez la caractéristique en utilisant une charge variable.
TP2: ÉLECTROTECHNIQUE -II
2.1. Multimètres
Une mesure rudimentaire de signaux alternatifs consiste à mesurer la valeur moyenne d'un signal correspondant au signal d'entrée alternatif redressé (donc avec suppression de la composante continue) puis filtré. Si ce genre de multimètre fonctionne de la sorte, ils sont encore calibrés pour afficher la valeur efficace équivalente du signal, d'entrée. En supposant le signal de forme sinusoïdale uniquement, il est aisé de déduire le facteur par lequel il faut multiplier la mesure pour obtenir l'affichage. Cette technique est donc valable pour des signaux sinusoïdaux, ou périodiques de forme connue.
2.1.1. Rappels sur la mesure de signaux alternatifs
- La valeur efficace d'un signal quelconque (courant ou tension comme ci-dessous) est égale à :
- La valeur efficace d'un signal alternatif sinusoïdal pur
est égale à :
principe de mesure :
Il arrive que l'instrument soit sensible à la valeur moyenne
du signal redressé Um.
(rappel : Um= 2U/p # 0,637.U pour
un signal sinusoïdal)
En mode alternatif, il indiquera une valeur :
Uaffiché = F.Um (= Ueff si signal
sinusoïdal)
où F est un facteur de forme valant Ueff/Um
= 1,11 (valable pour les signaux sinusoïdaux). Ce type d'appareil
donne donc une valeur erronée pour des signaux non sinusoïdaux.
Les instruments avec l'indication "RMS" ou "true RMS"
(Root Mean Square) donnent la véritable valeur efficace d'un signal
alternatif de forme quelconque. En général ils ne tiennent pas compte de la composante continue du signal (mode AC out AC+DC).
NB : Ces instruments ont une fréquence limite pour les mesures RMS. Rechercher cette information dans les documentations des
instruments et comparer les bandes passantes pour chaque instruments. Conclusion
?
Conclusion provisoire :
Pour mesurer un signal alternatif, au mieux il suffit de lire l'affichage du multimètre, au pire il faut connaître la forme du signal et les étapes de la mesure effectuées par le multimètre.
2.1.2. Caractéristiques de signaux alternatifs
On considère les quatre signaux suivant :
On considère par ailleurs quatre mesures différentes :
UNIGOR: mode DC : mesure de la valeur moyenne.
mode AC : suppression de la composante continue et affichage de la valeur
efficace uniquement pour un signal sinusoïdal (Cf facteur de forme).
BBC M2030, mode AC : coupe la composante continue et affichage de la valeur efficace uniquement pour un signal sinusoïdal (Cf facteur de forme).
PHILIPS PM 2519, mode AC : coupe la composante continue, puis affiche la valeur efficace du signal, pas forcement sinusoïdal (mesure RMS).
- Représentez la situation de mesure de ces trois instruments.
- Relevez expérimentalement le résultat de chaque mesure
dans les conditions spécifiées.
- Calculez les valeurs que devraient afficher les multimètres, selon
leur mode de mesure.
- Remplissez le tableau ci-dessous (Uth = valeur théorique compte
tenue de la méthode de mesure et Umes = Umesure).
Instrument |
gamme/mode |
U1 |
U2 |
U3 |
U4 |
||||
th | mes | th | mes | th | mes | th | mes | ||
UNIGOR | 10V DC | ||||||||
10V AC | |||||||||
BBC 2030 | 20V AC | ||||||||
PM2519 | RMS AC |
2.2. Fréquencemètre (Philips PM 2519)
Le multimètre automatique PM 2519 permet la mesure de fréquence
- Prévoyez la fréquence du signal U3 (Cf 2.1.2).
- Comparez les indications du générateur, de l'oscilloscope
et du fréquencemètre (Philips PM2519).
(commenter la méthode pratique utilisée pour la mesure à
l'oscilloscope en mode analogique et utiliser ensuite la mesure automatique en
mode numérique)
- Avantages et inconvénients de chaque instruments, conclusion ?
2.3. Application : mesure d'un circuit RC
2.3.1. Schéma du montage
2.3.2. Calcul du circuit
- Appliquez le théorème de superposition pour prévoir
l'allure de u2(t) (approche qualitative)
- Calculez la composante continue de u2(t) en remplaçant
le générateur u1 par un court-circuit et la capacité
par un circuit ouvert.
- Calculez la composante sinusoïdale de u2(t) en remplaçant
la source de tension continue par un court-circuit. Utilisez pour cela
les notions d'impédance complexe. Etablissez les expressions du
gain A = et
du déphasage j entre les
signaux en fonction de la fréquence.
- Calculez A et j à une fréquence f = 1kHz puis 100
kHz.
- Calculez la pulsation de coupure wc pour laquelle A
=
Calculez j à
cette pulsation.
- Esquissez l'allure du gain et de la phase en fonction de la fréquence.
Le faire éventuellement expérimentalement.
2.3.3. Vérification expérimentale
- Ajustez Vcc et le générateur de tension u1 avant de les connecter au reste du circuit.
- Visualisez sur l'oscilloscope les signaux u1 et u2 pour f=1kHz et 100kHz, puis reportez-les sur papier millimétré. Relevez la valeur des composantes continue et alternative du signal u2(t).
2.3.4. Figure de Lissajoux
- Raccordez u1(t) à l'entrée X et u2(t) à l'entrée Y de l'oscilloscope.
- Passez en mode X-Y et expliquez la figure de Lissajoux ainsi formée. Que déduit-on, et sous quelles conditions ?
- Expliquez l'évolution ce cette figure en fonction de la fréquence.
2.3.5 Réponse du circuit à un signal carré
- Réglez le générateur pour que u1(t) soit un signal carré de 1 V d'amplitude.
- Observez u2(t) à l'oscilloscope et esquissez ce signal pour quelques fréquences conduisant à des situations différentes.
- Expliquez qualitativement l'allure de u2(t) pour chaque cas.
3.1. Cellule RC
3.1.1. Schéma de base
On a, pour la cellule RC de base :
3.1.2. Réponse harmonique
3.1.3. Réponse indicielle
Uin(t) : signal carré, amplitude 1V, fréquence 100 Hz ; R = 10 kW ; C = 100nF
3.1.4. Cellule RC dans un circuit
En prenant en compte certaines caractéristiques de la source et de la charge (i.e. impédance de sortie du générateur BF & impédance d'entrée de l'oscilloscope) du quadripôle pour le test de ce montage, on obtient le schéma suivant :
3.2. Filtre RC passif passe-bande
On peut créer un filtre passe-bande très rudimentaire en cascadant deux cellules RC (passe-bas et passe-haut) de la sorte :
On peut par exemple appliquer le théorème de Thévenin au point a .On obtient le schéma équivalent suivant :
A ce point (a), on voit que la présence de la résistance de source Rg participe à un diviseur de tension responsable d'une chute de tension supplémentaire. Il en va de même au point (c) pour la présence d'une résistance de charge. Pour chaque cellules RC (passe haut et passe bas) l'influence des impédances de source et de charge n'est pas négligeable à priori.
3.2.1. Calculs
Supposons que les résistances de charge et de source soient négligeables. Par exemple pour la source :
min (sur la plage
de fréquence)
3.2.3. Dimensionnement du filtre
On impose la fréquence du passe-haut (100Hz) et du passe-bas (5 kHz)
3.2.4. Vérification
TP4 - AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS - I
4.0. Introduction : l'amplificateur en boucle ouverte
- Schéma :
- Réalisez les tensions d'entrée suivantes :
- tension v1 : signal triangulaire d'amplitude 1 V et de période 10 ms.
- tension V2 : signal continu réglable, positif et négatif.
Ce signal doit rester inférieur aux tensions d'alimentation de l'amplificateur.
- Réponse du montage
- Faites varier la tension V2 ; observez et esquissez sur un même diagramme l'allure des tensions v1(t) et vs(t) pour différentes valeurs de V2.
4.1. L'amplificateur non-inverseur
- Schéma :
- Un choix judicieux des résistances R1 et R2 devrait normalement tenir compte des limitations et imperfections de l'amplificateur (courant de polarisation, courant de sortie maximum, etc.). En conséquence, en respectant les exigences fixées par la donnée des fabricants, on choisira R1 et R2 dans une gamme comprise entre 1 kW et 50 kW .
- Vérifiez expérimentalement les performances prévues (gain = 6)
- Procédez de même avec R1 = 0 et R2 =.
- De quel montage s'agit-il ? A quoi sert-il en général ? Quel est le gain de contre-réaction?
4.2. L'amplificateur inverseur
- Schéma
- Déterminez R1 et R2 en respectant le gain en tension spécifié.
- Vérifiez expérimentalement les performances prévues (gain = -10).
- Décrivez le type de contre réaction. Quelle est la valeur de la tension à l'entrée inverseur de l'amplificateur ? Expliquez.
4.3. L'intégrateur
- Schéma d'un intégrateur idéal :
ajuster le mieux possible la composante continue à zéro !
- Considérant l'intégrateur parfait (sans R2), quel est le comportement du montage pour la composante continue de v2 ? Comment est modifié ce comportement lorsqu'on ajoute la résistance R2 ?
- Pour quel domaine de fréquences le circuit ci-dessus peut être utilisé comme intégrateur ? Représentez graphiquement la situation.
- Réalisez le montage (avec R2). Prévoyez, puis observez expérimentalement la réponse de cet intégrateur aux trois signaux suivants (amplitude, forme des signaux et composante continue des signaux de sortie) :
- Dans le dernier cas, faites varier la fréquence du signal v1 et expliquez le comportement du signal de sortie vs .
- Mesurez la bande de fréquence où ce comportement est celui d'un intégrateur. Comparez ce résultat aux prévisions.
4.4. Le sommateur
- Montage de l'AOP en sommateur :
- Démontrez sur cet exemple la formule du gain d'un montage sommateur.
- Déterminez R1, R21 et R22 pour obtenir le gain suivant :
- Vérifiez expérimentalement les performances prévues.
4.5. Redresseur sans seuil
- Schéma du montage
4.5.1. Calculs du montage
- Prévoyez l'évolution des fonctions v2 = f2(v1) et v3=f3(v1).
4.5.2. Mesure de la caractéristique statique
- Visualisez sur l'oscilloscope (mode X-Y), et relevez sur papier millimétré les caractéristiques v2 = f2(v1) et v3=f3(v1). Utilisez pour v1 un signal alternatif compris entre -5V et +5V.
4.5.3. Observation de la caractéristique dynamique
- Observez et décrivez les caractéristiques à 1 KHz et 10 KHz. Commentaires ?
TP5: DIODES A JONCTION
5.1 Mesure de la caractéristique statique
5.1.1 Schéma du montage
La source Vcc et la résistance R2 forment une source variable à forte résistance interne permettant de commander aisément IF.
5.1.2 Choix de la résistance
- Choisissez dans la série normalisée la valeur de R2 , en respectant les limites (courant, tension, puissance) fixées pour chaque élément dans la donnée ou par le fabricant
5.1.3 Relevé de la caractéristique courant-tension
Relevez sur papier lin-log la caractéristique IF = f(UF) sur trois décades de courant au moins.
5.1.4 Paramètres de la caractéristique
Dans la zone respectant le mieux la relation théorique :
déterminez les paramètres IS et n d'après la caractéristique précédente.
5.1.5 Discussion
Discutez les éventuelles différences entre la caractéristique mesurée et la relation théorique.
5.1.6 Caractéristique Lin-Lin
Relevez également la caractéristique sur papier lin-lin.
5.2 Mesure de la résistance différentielle
5.2.1 Schéma du montage
5.2.2 Mesures et calculs
- Mesurez le courant de repos IFq (valeur moyenne) et déterminez théoriquement la valeur de la résistance différentielle rd correspondante.
-Mesurez D UG et D UF et déduisez-en la valeur de rd. Comparez ce résultat avec le précédent.
-Refaites la mesure avec une composante continue de 10 V (au lieu de 3) pour UG.
5.3 Caractéristique ID = f(UD)
l Imaginer une expérience simple permettant de mettre en évidence la caractéristique ID = f(UD) d'une diode BAW62 et d'une diode Zener 1N750 (Vz = 4.7 V), et de la visualiser à l'oscilloscope (mode XY).
Représenter le schéma utilisé, ainsi que les résultats.
5.4 Redressement et filtrage
Schéma du montage
-Prévoyez l'allure de la tension de sortie si l'on modélise la diode dans l'état passant par une source de tension Uf constante.
-Représentez sur un même diagramme UG et US (théorique).
-Déterminez les valeurs de C permises pour que l'ondulation sur US soit inférieure ou égale à 15 %. Choisissez une valeur normalisée remplissant cette condition et calculez l'ondulation pour cette valeur.
-Réalisez le montage. Observez US et UG et discutez les éventuelles divergences avec les prévisions.
5.5 Limiteur
Schéma du montage:
-Calculez R pour que le courant maximum fourni par le générateur ne dépasse pas 1 mA. Prévoyez l'allure de US en fonction du temps avec comme paramètre la tension Up, en gardant pour la diode le même modèle qu'au point 3.1
-Réalisez le montage, observez UG et US et comparez la mesure avec les prévisions.
5.6 Détecteur du signal le plus positif
Réalisez le montage suivant et commentez vos observations.
Schéma du montage:
5.7 Montage à photodiode
5.8.1 Caractéristiques énergétiques de différentes diodes
- Les photodiodes sont polarisées en inverse: elles consomment de la puissance au circuit mais fournissent du signal (de l'information).
- Les cellules solaires fournissent de la puissance au circuit; elles ne s'occupent pas d'information.
- La diode normale est un élément passif ne faisant que consommer de la puissance au circuit.
5.8.2 Montage à photodiode
Réalisez le montage suivant:
- Décrivez son fonctionnement, avec entrée à 0V, puis 5V.
5.8.3 Mesures et calculs
- Observez la tension
en sortie.
-Quel est le rapport entre les amplitudes fournie et reçue. Quelle est l'atténuation en dB ?
-Quelle est la composante continue qui apparaît à la sortie. A quoi est-elle due. Proposez un moyen de la supprimer à la sortie. Vérifiez expérimentalement.
5.8 Redresseur double alternance
Calculez, montez et décrivez le montage suivant :
5.9 Redresseur à pont de Graetz
Calculez, montez et décrivez le montage suivant :
Attention! il faut choisir un point de masse unique, et veiller soigneusement à éviter de créer des court-circuits par l’intermédiaire des appareils de mesure. La masse peut être choisie soit au point inférieur du bobinage secondaire du transfo, soit au point inférieur de RL, mais pas aux deux points simultanément!
TP6: TRANSISTORS BIPOLAIRES
6.1 Circuit logique: inverseur à transistor bipolaire
6.1.1 Schéma du montage:
6.1.2 Régime statique
- Pour chacune des deux valeurs V1 = 0 V et V1 = Vcc, calculez IB et VB, puis esquissez la caractéristique IC = f(VCE) du transistor; tracez également la droite de charge déduisez-en le point de fonctionnement (IC, VC).
Réalisez le montage, mesurez les tensions et courants, puis comparez les résultats aux valeurs calculées ci-dessus.
Observez en mode X-Y sur l'oscilloscope, puis relevez sur papier millimétré la caractéristique de transfert VC = f(V1)
6.1.3 Régime dynamique
Remplacez la source continue V1 par un générateur de signaux carrés 0/+5 Volts.
Observez simultanément V1(t) et VC(t). Augmentez progressivement la fréquence de travail jusqu'au maximum autorisé par le générateur et observez le comportement du circuit. Documentez vos observations par quelques copies écran et commentez-les.
6.2 Caractéristiques statiques d'un transistor bipolaire (NPN)
6.2.1 Caractéristique d'entrée
La caractéristique d'entrée IB = f(VBE) sera mesurée en utilisant le circuit suivant :
La source de tension V0 et la résistance R0 permettent d'imposer le courant IB.
- Avec l'hypothèse que Is=10-15 A et b = 250, prévoyez l'allure de IB = f(VBE) pour VCE = Vcc. Que se passe-t-il si VCE varie ?
- Montrez comment la source de tension V0 et la résistance R0 imposent pratiquement le courant IB.
- Pour faire varier IB, nous supposerons que la source de tension V0 est variable de 0 à Vcc. Choisissez R0 dans la série normalisée de manière à respecter la limite de courant IBmax.
- En utilisant une seule source de tension Vcc pour tout le circuit, proposez puis calculez un schéma réalisant la source de tension V0, variable de 0 à Vcc, et de manière à assurer un réglage aisé de IB.
- Réalisez le montage complet puis relevez la caractéristique d'entrée sur papier lin-lin. Expliquez les éventuelles différences avec les prévisions.
6.2.2 Caractéristique de transfert courant-tension
- Prévoyez l'allure de la caractéristique de transfert IC= f(VBE) pour VCE = Vcc. Que se passe-t-il si VCE varie ?
- Utilisez le schéma de mesure précédent pour relever la caractéristique IC= f(VBE) pour VCE = Vcc sur papier lin-lin. Expliquez les éventuelles différences avec les prévisions théoriques.
6.2.3 Caractéristique de transfert en courant
- Utilisez toujours le même schéma de mesure pour relever la caractéristique de transfert en courant IC = f(IB) pour VCE = Vcc .
- Déduisez-en le gain en courant du transistor : ß.
6.2.4 Caractéristiques de sortie
Les caractéristiques de sortie IC = f (VCE) ont pour paramètre le courant de base IB (ou la tension VBE). Le circuit précédent permet d'ajuster la valeur du paramètre IB (ou VBE). Pour faire varier la tension VCE, nous déconnecterons la source de tension Vcc du collecteur (du collecteur seulement) pour la remplacer par une source de tension variable.
-Spécifications :
VCE variant de 0 à Vcc
Valeurs du paramètre IB : de 0 à IB max par pas de 5 µA.
- Prévoyez l'allure des courbes IC = f(VCE) pour les différentes valeurs du paramètre IB et en indiquant le régime de fonctionnement du transistor.
- Calculez la valeur maximale de IC de manière à ne pas dépasser la puissance totale de dissipation admissible par le transistor (cf. données du fabricant) lorsque VCE = Vcc.
Puissance dissipée dans le transistor P = VCE.IC
- Relevez point par point les différentes courbes IC = f(VCE) en indiquant les valeurs de IB et VBE pour chacune d'entre elles.
- Observez et commentez les éventuelles différences avec les prévisions.
6.3 Comparaison de la consommation des portes TTL et MOS
6.3.1 Schéma
Attention! tout signal appliqué à l'une quelconque des pattes du circuit (en particulier Ue) doit être compris entre 0 et Vcc.
6.3.2 Consommation de l'inverseur TTL
Consommation en régime statique
Déterminez expérimentalement la consommation d'une porte logique en régime statique lorsque la sortie est dans chacun des deux états logiques. Comme il est impossible de mesurer isolément chaque porte du circuit intégré, cette mesure est effectuée en reliant simultanément toutes les entrées de toutes les portes, soit au niveau 1, soit au niveau 0 (voir la configuration donnée par le fabricant). La consommation d'une porte s'obtient en divisant la consommation totale du circuit par le nombre de portes, c'est-à-dire 4. En déduire la consommation moyenne en régime statique s'il y avait statistiquement autant de sorties à 0 qu'à 1.
Consommation en régime dynamique
La même mesure, mais en régime dynamique est faite en excitant toutes les entrées avec un signal carré de rapport cyclique 50% et en chargeant toutes les sorties avec une capacité de valeur donnée. Dans cette expérience, on a choisi une valeur de 1 nF de manière à pouvoir effectuer des mesures dans une gamme de fréquence de 2 KHz à 2 MHz.
Mesurez la consommation en fonction de la fréquence. Reportez les différents résultats sur du papier Log-Log. Expliquez l'allure de la courbe.
6.3.3 Consommation de l'inverseur MOS
Effectuez les mêmes essais, avec une porte en technologie MOS. Comparez et discutez les différences:
- Consommation en régime statique
- Consommation en régime dynamique
TP7:
INTRODUCTION AUX
SYSTÈMES LOGIQUES
COMBINATOIRES
7.1 L'opérateur NAND
7.1.1 Calculs
En utilisant uniquement des portes NAND à deux entrées :
- Dessiner deux logigrammes (NAND) distincts réalisant la fonction NON :
Z1 =
- Dessiner le logigramme (NAND) réalisant la fonction ET :
Z2 =a b
- Dessiner le logigramme (NAND) réalisant la fonction OU :
Z3 =a + b
Remarquons que les constantes logiques 0 et 1 sont toujours disponibles; il est inutile d’utiliser une porte pour générer une constante.
7.1.2 Vérifications
- Câbler sur les logidules les quatre logigrammes réalisant ces quatre fonctions puis vérifier les quatre tables de vérité.
- En cas d’insuccès, vérifier tout particulièrement les règles de câblage et d’assemblage des logidules notamment l’interdiction de connecter ensemble deux sorties et l’obligation, pour chaque logidule d’avoir une face latérale en commun avec chaque voisin.
Attention à ne pas confondre les logidules ‘00 (4 portes NAND) avec les logidules ‘08 (4 portes ET) !
7.2 Fonction logique
7.2.1 Calculs
En utilisant les portes logiques disponibles:
- Dessiner le logigramme (NON, ET à deux entrées, OU à deux entrées) réalisant la fonction :
Z = b
c + a b + a c
- Transformer le logigramme précédent par des manipulations graphiques uniquement pour obtenir le logigramme (NAND à deux entrées) équivalent.
- La mise en évidence de b ou de c dans l’expression (Z = b
c + a b + a c) permet de réduire sensiblement le nombre de portes
NAND utilisées.
7.2.2 Vérifications
- Mesurer la valeur de Z pour les huit états d’entrées (a, b, c);
- Comparer les valeurs mesurées avec celles de la table de vérité;
- Déterminer le rôle de la fonction Z.
7.3 Analyse d’un système combinatoire
7.3.1 Calculs
On donne à la figure 1 le logigramme d’un circuit intégré de la firme TEXAS INSTRUMENTS.
- Calculez les expressions algébriques de ZG, ZP et ZE en fonction des variables d’entrée A1, A0, B1, B0, G, P et E;
- Dressez la table de vérité de ZG, ZP et ZE pour le cas particulier où (G, P, E) = 001;
On simplifiera les calculs en utilisant les fonctions logiques intermédiaires E1 et E0 de la figure 1
7.3.2 Vérifications
Câblez le montage avec les logidules puis mesurer l’état de la sortie (ZG, ZP et ZE ) pour les seize états d’entrée (A1, A0, B1, B0) lorsque (G, P, E)=001
Vu la relative complication de ce montage, il est conseillé, en cas d’insuccès, de vérifier d’abord les variables intermédiaires E1 et E0 de la figure 1, et ensuite seulement les variables de sortie ZG, ZP et ZE .
SUITE DES TRAVAUX: MINI-PROJET PAR GROUPES