RAYONNEMENT DU A UNE CHARGE ELECTRIQUE PONCTUELLE
ACCELEREE
SOLUTION
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1-A) Par définition, on a pour la composante radiale de la vitesse :
avec (1)
On déduit :(2)
1-B) Par définition, on a :
et en tenant compte de (1), on peut écrire ,
(3)
1.- c) En projetant la relation vectorielle (3) sur OP ou sur ,
on a :
(4)
2.- L’onde arrivant à l’instant t au point 0 est issue du point .
On a donc :
ou encore avec (2) :
et comme , on peut encore
écrire :
(5)
De même, le potentiel vecteur au point 0 et à l’instant t, est tel que :
Avec (2) et l’approximation déjà faite ,
on déduit :
(6)
3. Par définition, on a pour le champ électrique au point 0 :
(7)
et v étant les potentiels
vecteur et scalaire définis par (6) et (5).
On obtient :
Or
ou bien, compte tenu des relations données dans l’énoncé :
En utilisant la relation (4) sous la forme : on
peut écrire finalement en négligeant
devant
1 :
Avec
Puisque , on déduit
:
D’où finalement l’expression du champ électrique donnée par (7) :
L’un des termes est du type coulombien dirigé suivant ,
soit :
dont l’amplitude varie en .
Les deux autres termes peuvent s’écrire :
(8)
puisque
C’est le champ électrique rayonné et dû à l’accélération de la charge.
Or .
étant
l’accélération tangentielle.
L’expression (8) s’écrit encore :
(9)
4. Le champ magnétique est tel que :
soit d’après (6) :
soit
Or on peut décomposer :
D’où :.
Le terme est celui de la
magnétostatique, et
En utilisant l’expression (3), on a :
puisque car
vitesse
à l’origine est constante.
Or
On suppose :
D’où finalement :,
C’est – à – dire :
Or
Donc :(10)
C’est le champ magnétique rayonné dû à l’accélération de la charge.
5.- Les expressions (9) et (10) montrent immédiatement que le
trièdre est direct
(voir fig.1). Le rapport des amplitudes des champs électrique et
magnétique dûs à l’accélération de la
charge est le suivant :
étant l’impédance du vide égale
dans le système SI à 120
soit 377 ohms.
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