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Il m'a fait acheter mon premier tourne-disques, ma première chaine Hi-Fi, mon premier et mon second lecteur de CD. Il n'a rien à raconter, il marche devant, de travers dans les vases bleues, il voyage en solitaire, loin de tous, et c'est très bien ainsi. Chaque nouvel album est un grand et trop rare évènement. Un peu partout en France, des passionnés lui vouent une admiration avec failles mais toujours renouvellée (prenez par exemple pour la BD, les dessinateurs Bilal et Solé).
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Fred Hidalgo, dans Chorus n°12, dit de lui : « Sauf à être sensible au coup de foudre, on n'accède pas immédiatement - ni impunément - au coeur de sa cathédrale de sons et lumières : chaque nouvel album du Maître résiste à la première écoute, et ce n'est qu'à force d'y revenir qu'il livre ses trésors, enfouis dans sa nef. Son oeuvre reste obstinément imperméable à ceux qui écoutent peu ou mal. Car il n'est pas toujours aisé d'entrer dans son univers, au risque d'être ensuite ébloui par son éclat, c'est en tout état de cause un bonheur et un privilège qui se méritent »