Le gros avantage de ce type de microcontrôleurs est le type de mémoire utilisée pour le programme. En effet elle est effaçable électriquement, donc pas besoin des U.V. (ce qui prendrai alors près de 20 minutes). Cette caractéristique intéressante permet de modifier le programme sans enlever le microcontrôleur de l'application : méthode dite "in situ". La programmation s'effectue par l'intermédiaire d'une liaison série ce qui génère peu de câblage.
Le PIC 16F84 est un processeur RISC, c'est à dire qu'il est doté
d'un set d'instruction réduit (35 instructions). Ce qui lui permet
d'exécuter chacune d'entre elle (à l'exception des sauts), en un
seul cycle machine. Ce petit nombre d'instruction rend leur apprentissage
facile. Ce qui est intéressant, pour qui veut se mettre à
la programmation.
ROM en mots de 14 bits |
Le 16F84 a un petit frère le 16F83, celui-ci dispose de moins
de mémoire. Il est théoriquement disponible à un prix
inférieur.
Les 1 Kmots dont est dotée le 16F84 sont largement suffisant pour une petite application (comme un fréquencemètre par exemple). |
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Le brochage est présenté ci contre. Le PIC comporte deux ports de communication. Chaque broche peut être configurée, logiciellement comme une entrée ou une sortie. Le port A (en rouge), comporte 5 broches, le port B (en bleu), en comporte lui 8. L'horloge du PIC peut être généré par différent moyens : par quartz, réseau RC ou encore directement attaqué par un signal carré. Le choix entre ces différentes options se fait lors de la programmation. Le PIC 16F8X supporte un maximum de 4 MHz, encore qu'une version particulière permet d'atteindre 10 MHz mais c'est plus cher... | ![]() |
Le document ici présent n'étant qu'une présentation
succincte, il est intéressant de récupérer la
documentation complète (d'ailleurs fort bien faite) du PIC sur le
site de Microchip.
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